TRANSPORTS À CHIANG MAI
Chiang Mai, l'incontournable « rose du nord »... On la désigne souvent comme étant la ville culturelle de la Thaïlande par excellence. Elle subjugue aussi bien les Thaïlandais que les touristes. Tous pourront profiter d'un large éventail d'attractions, de la visite de la vieille ville, des temples, en passant par les treks en montagne.
Le trajet de Bangkok à Chiang Mai est l'un des trajets en Thaïlande les plus réalisés par les touristes, qui voyagent au pays du sourire.
Depuis Bangkok, il est possible de rejoindre Chiang Mai en train (à partir de 891 THB, 13 heures de voyage), en bus (à partir de 534 THB, environ 10 heures de trajet) et en avion (à partir de 1 133 THB, vol de 1 heure 10).
Depuis Bangkok, il est possible de rejoindre Chiang Mai en train (à partir de 891 THB, 13 heures de voyage), en bus (à partir de 534 THB, environ 10 heures de trajet) et en avion (à partir de 1 133 THB, vol de 1 heure 10).

Publié par Rawai.fr - Mis à jour le 27/10/2025
COMMENT ALLER À CHIANG MAI ?
Si vous commencez votre voyage en Thaïlande depuis Bangkok et n'êtes pas pressés par le temps, choisissez le train pour vous vous rendre à Chiang Mai. Par la suite, vous pourrez vous rendre en avion directement à Phuket, Krabi, Surat Thani ou Koh Samui. L'inverse est également possible, vous pouvez envisager de voyager en avion vers Chiang Mai au départ de Phuket, Krabi, Surat Thani et Koh Samui. Nous précisons qu'il est beaucoup plus avantageux de transiter par Surat Thani lorsqu'on vient de Koh Samui et d'éviter ainsi les tarifs élevés des compagnies thaïlandaises pour les vols directs Koh Samui > Chiang Mai (ou Koh Samui > Bangkok).
Le minibus lui, s'avère parfait et bon marché pour les trajets Chiang Mai > Chiang Rai et Chiang Rai > Chiang Mai. Vous trouverez tous les départs des transports à Chiang Mai vers les autres villes et îles de Thaïlande en bas de page.
RÉSERVEZ EN LIGNE VOTRE BILLET BANGKOK - CHIANG MAI :
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COMMENT SE DÉPLACER À CHIANG MAI ?
- Les tuk-tuks ont meilleure réputation qu'à Bangkok ou Patong (Phuket), quelle que soit votre destination en ville, les tarifs dépassent rarement les 150 THB (excepté le soir et la nuit).
- Les songteaws sont des pick-up aménagés en taxis. Les tarifs sont très raisonnables mais les arrêts fréquents. Faire signe au chauffeur et préciser sa destination. Les songteaws parcourent le centre-ville, les autres font la liaison avec la banlieue proche.
- Les taxis-meter se chargent uniquement des transferts entre l'aéroport (situé à 4 km au sud-ouest) et la ville.
- Vous pouvez facilement louer un vélo (à partir de 100 THB), un scooter (à partir de 250 THB) ou une voiture (à partir de 1000 THB) selon vos programmes de visites.
GARES ROUTIÈRES DE CHIANG MAI :
Chiang Mai dispose de deux gares routières : Chang Puak Bus Station et Chiang Mai Arcade Bus Station.
- CHANG PUAK BUS STATION : la gare routière Chang Puak se trouve à 600 mètres au nord de la porte Chang Puak de la vieille ville. Les bus desservent la province (Chiang Dao, Fang, Mae Rim, Lamphung, Mae Hong Son...). Vous pouvez effectuer une recherche de trajet pour obtenir le tarif et les horaires sur notre module de recherche en haut de page.
- ARCADE BUS STATION (TERMINAL 2) : située au 165, Soi 5, Kaeonawarat Road, à 4 km vers l'est de la vieille ville. Elle est la principale gare routière de Chiang Mai et dessert les destinations majeures du nord et du centre de la Thaïlande.
GARE FERROVIAIRE DE CHIANG MAI :
La gare de Chiang Mai, est la plus grande gare ferroviaire de la province de Chiang Mai. Elle est située sur la rive Est de la rivière Ping, à 2 km de la vieille ville de Chiang Mai.
L'AÉROPORT DE CHIANG MAI :
L'aéroport de Chiang Mai se situe à 4 km au sud-ouest du centre ville.
TRANSPORTS POUR ALLER À CHIANG MAI
TRAJETS | TRANSPORTS | À PARTIR DE |
| PHUKET > CHIANG MAI | AVION - BUS | |
| BANGKOK > CHIANG MAI > | AVION - TRAIN - BUS | |
| KOH SAMUI > CHIANG MAI | AVION | |
| PATTAYA > CHIANG MAI | TAXI | |
| NONG KHAI > CHIANG MAI | BUS | |
| KRABI > CHIANG MAI | AVION | |
| AYUTTHAYA > CHIANG MAI | TRAIN - BUS | |
| SURAT THANI > CHIANG MAI | AVION | |
| PAI > CHIANG MAI | MINIBUS - MINIBUS PRIVÉ | 6 €UR |
| CHIANG RAI > CHIANG MAI | TAXI - MINIBUS PRIVÉ - BUS | 19 €UR |
CHIANG MAI : "LA ROSE DU NORD"

Chiang Mai n'a rien a envier aux autres grandes villes thaïlandaises, elle entretient au fil du temps sa particularité légendaire. Authentique, moderne et ouverte sur le monde, la ville historique se situe dans un carré de 6 km2, en plein centre de l'agglomération. On peut y découvrir une architecture traditionnelle et de nombreux temples.
Chiang Mai a la réputation d'être le pôle central de l'artisanat thaïlandais.
De très nombreuses randonnées (trekking avec hébergement chez l'habitant) sont organisées dans les montagnes du nord : marche, éléphants, rafting. Le soir et les weekends, la ville est particulièrement animée, par une population majoritairement estudiantine.
QUE VOIR, QUE FAIRE À CHIANG MAI ?
- Le Doi Suthep : perché sur une montagne, c'est le temple le plus populaire. À 15 km du centre ville, il culmine à plus de 1000 m de hauteur (accès par funiculaire). Vue imprenable sur la ville.
- Le Wat Ched Yod : à la sortie de la ville sur le bord de l'autoroute, son architecture est inspirée par le temple de Bodhgaya en Inde.
- Le Wat U Mong : en pleine forêt, très différent des autres temples de Chiang Mai. Très bucolique.
- Le Wat Chedi Luang : le plus grand Chedi de Chiang Mai, il mesure 98 m.
- Le Wat Phra Singh : le temple le plus fréquenté. À voir la chapelle de Lai Kham, qui abrite des chefs d'oeuvre de bois délicatement sculptés et des fresques murales typiques de la région. Vue imprenable sur la ville
- Le zoo de Chiang Mai : ce zoo particulièrement bien entretenu, est adossé à la montagne Doi Suthep et héberge plus de 200 espèces d'oiseaux et mammifères venus d'Asie et d'Afrique.
- L'arboretum de Huai Kaeo : derrière l'université de Chiang Mai, ce jardin (proche du zoo) abrite de nombreuses espèces d'arbres tropicaux et de fleurs.
- Wat Chiang Man : le premier temple construit à Chiang Mai au 13ème siècle.
LE CLIMAT SPÉCIFIQUE DE CHIANG MAI & LA POLLUTION
Le climat de Chiang Mai peut être divisé en trois saisons, la saison des pluies (de juin à octobre), la saison sèche et fraîche (de novembre à février) et la saison sèche et chaude (de mars à juin). En décembre et janvier, les températures nocturnes peuvent dégringoler jusqu'à 6°C !
Pendant le mois de mars, Chiang Mai est souvent victime d'une pollution de l'air causée par la fumée des cultures sur brûlis et des gaz d'échappement des véhicules. Évitez Chiang Mai à cette période...
Pendant le mois de mars, Chiang Mai est souvent victime d'une pollution de l'air causée par la fumée des cultures sur brûlis et des gaz d'échappement des véhicules. Évitez Chiang Mai à cette période...
TOUS LES TRANSPORTS AU DÉPART DE CHIANG MAI
TRAJETS | TYPES DE TRANSPORT | À PARTIR DE |
| CHIANG MAI > PHUKET | AVION - BUS | |
| CHIANG MAI > BANGKOK | AVION - TRAIN - BUS | |
| CHIANG MAI > PAI | MINIBUS - MINIBUS PRIVÉ | |
| CHIANG MAI > CHIANG RAI | TAXI - MINIBUS PRIVÉ | |
| CHIANG MAI > NONG KHAI | BUS | |
| CHIANG MAI > KRABI | AVION | |
| CHIANG MAI > SURAT THANI | AVION |
CARTE DE CHIANG MAI




SOUVENIR D'UN TREKKING FOIREUX

Il fut un temps pendant lequel la principale attraction touristique dans la province de Chiang Mai, consistait à rejoindre les villages isolés (à Mae Taeng, Doi Inthanon, Mae Wang, Chiang Dao ou Doi Suthep), perchés sur les monts, en marchant pendant des heures en pleine jungle et à dos d'éléphant. En Thaïlande, les termes anglophones " trekking " ou " trek " (randonnée en français), sont employés pour qualifier l'activité.
À l'époque, les voyageurs ne s'infligeaient pas cette peine uniquement pour rencontrer de sympathiques tribus et passer une épouvantable nuit à la fraîche, et encore moins pour faire des selfies sur les éléphants, non ! Une autre inspiration motivait la difficile ascension dans cette jungle inhospitalière pour beaucoup de participants... À savoir, fumer quelques pipes d'une substance issue du pavot (cultivé jusqu'aux années 90) avec l'un des habitants du village d'accueil.
[Dès la fin des seventies, bon nombre d'aventuriers/voyageurs profitaient de leur périple en Orient et en Extrême Orient pour consommer des produits bannis en Occident mais culturellement adoptés par les communautés indigènes. Les montagnes thaïlandaises du fameux Triangle d'or leur offraient à des tarifs imbattables et en toute liberté, une porte ouverte sur l'un des paradis artificiels les plus en vogue.
Si l'idée saugrenue de vous rendre dans ces villages pour " fumer l'op ", vous tentait, oubliez-la ! Il n'y a depuis une dizaine d'années plus aucune production de pavot en Thaïlande. Celle-ci, sous l'impulsion (en 1969) de Rama IX, a fini par être remplacée par des cultures de café, de thé, de fruits secs et de fleurs.
L'éradication ne s'est pas faite en quelques mois, c'est seulement entre 1985 et 2015, que la culture du pavot a chuté de 97%.
il aura fallu plus d'une trentaine d'années d'acharnement et de lutte pour que le « Projet Royal » porte ses fruits.]
Marcher en montagne, dans une jungle tropicale n'est pas une activité ludique. On s'en rend souvent compte un peu trop tardivement. Randonner ainsi en Thaïlande peut virer au cauchemar pour les sportifs de mon envergure.
Les chemins escarpés coupent le souffle et le taux d'humidité élevé empêche toute récupération. Sans parler des nuages de moustiques et du vacarme terrorisant des occupants de la forêt, oiseaux, singes et autres bestioles exotiques...
Très tôt dans la matinée, je réalisais que la rigolade espérée n'aurait pas lieu et que ma condition physique après une semaine de beuveries à Pattaya, n'était pas à son top.
Lors de la première nuit de ce fameux trek (en 1990), une poignée de randonneurs allaient, dès la fin du dîner, discrètement quitter la maison d'accueil pour une proche baraque, après une brève discussion avec l'un des villageois. La nuit fut fraîche mais surtout très courte pour certains d'entre nous...
Le lendemain, on nous avait promis une folle journée, moins exigeante physiquement puisque des éléphants allaient atténuer nos souffrances en nous épargnant la marche ; et par la suite, nous devions entamer une descente de rivière en rafting pour rejoindre le point d'arrivée...
La journée fut effectivement riche en émotions, la publicité n'était pas mensongère !
Après un réveil aux allures psychédéliques et une courte marche, nous prenions enfin contact avec nos amis pachydermes qui allaient nous transporter vers le cours d'eau. Le spectacle était troublant et reconnaissons-le, assez angoissant. Nous traversions une forêt si dense et dont les arbres étaient si hauts qu'ils empêchaient la lumière de se diffuser dans le sous-bois. Les éléphants dans ce paysage dénivelé, tortueux et sombre faisaient preuve d'une surprenante adresse. Notre position était par contre, totalement inconfortable. Bringuebalants, nous étions contraints de nous cramponner avec force à la nacelle pour ne pas en être éjectés... J'imaginais me reposer tel un prince sur ma monture, et au contraire, tous les muscles de mon corps se trouvaient sollicités et en tension à chaque pas de l'animal. Une fois encore, l'esclaffade provoquée par nos " postures démantibulées " ne durera pas. Le niveau de difficulté s'avérait aussi intense que celui de la randonnée pédestre de la veille.
On ne me reverrait pas de sitôt dans un trekking...
Après une bonne heure de randonnée extrême, un énorme vacarme semblable à un impact de foudre déchira le calme de la forêt. Les 8 éléphants paniqués s'engagèrent alors, dans une folle cavalcade, cherchant à sauver leur peau sans se préoccuper de celles de leurs passagers... Il ne s'agissait pas de tonnerre comme je l'avais perçu mais de 2 arbres de plus de 50 mètres qui en s'effondrant, avaient provoqué ce boucan plus proche de la déflagration que du craquement. Ces énormes troncs d'arbres certainement morts, vacillaient et se fracassaient, entraînant dans leur chute d'autres arbres.
De toute évidence, les éléphants (contrairement à nous) savaient pertinemment ce qui était en train de se passer et qu'il fallait déguerpir de cette zone au plus vite. Malgré cette clairvoyance, la configuration accidentée du terrain les empêcha d'agir comme il aurait fallu le faire et d'éviter la catastrophe.
Un des arbres s'abattit sur l'une des bêtes en écrabouillant l'un des randonneurs. L'affolement et la consternation étaient à leur comble...
Le malheureux blessé n'était autre que Jean-Marc, le gérant français du guest-house dans lequel je logeais. Je lui avais un peu forcé la main pour venir sur ce trek, en lui assurant qu'une promenade au grand air lui ferait le plus grand bien. Le gars était assez maigre et son teint carrément blafard laissait penser qu'il passait la plupart de son temps à s'abreuver et fumer des substances illicites dans son établissement.
Je me souviens m'être immédiatement dit : " vu le diamètre du tronc, peu de chance qu'il ait survécu "... Puis, nous entendîmes ses hurlements de souffrance déchirer le silence de la canopée. Jean-Marc ensanglanté, apparaissait en piteux état mais toujours vivant. Il fallait maintenant prendre les bonnes décisions pour le conduire à l'hôpital au plus vite. Je laissais les guides thaïlandais gérer la situation pour ne pas entraver le bon déroulement de l'évacuation. Il fallait rejoindre une habitation d'urgence pour alerter les secours. Nous n'avions d'autre choix que de continuer la route avec les éléphants. Un des guides partirait avec Jean-Marc sur un éléphant puis j'accompagnais un autre guide sur un deuxième éléphant. À première vue, le torse et les bras du Français avait été gravement touchés mais je m'inquiétais davantage par l'émission de sang par la bouche qui pouvait laisser présager le pire. À chaque pas de l'éléphant, le passager meurtri émettait un râle de douleur intense. Les propriétés analgésiques des pipes consommées la veille s'étaient définitivement estompées...
Nous mîmes une quarantaine de minutes, pourtant à vive allure, pour sortir de cet enfer vert et enfin accéder à un téléphone. Jean-Marc tenait le coup. Je tentais de le rassurer en lui disant que le plus dur était fait. Les guides avaient fait du bon boulot. Je me rassurais également en voyant que le sang ne coulait plus de sa bouche. Par contre, son épaule présentait de multiples fractures ouvertes, son torse était très tuméfié et éraflé, son visage était bleu et boursouflé. Le mec faisait peine à voir. J'étais au bord de l'évanouissement. Une ambulance arriva assez rapidement et je promettait à Jean-Marc d'aller le visiter à l'hôpital. Nous rejoignîmes ensuite le groupe pour l'aventure rafting et en finir avec ce maudit trek. Je me souvient qu'à mon retour parmi les randonneurs, personne ne me demanda de nouvelles de Jean-Marc. J'étais stupéfait. On riait de bon cœur à l'idée de descendre la rivière sur ces 2 radeaux. Moi, je commençais à en avoir ma claque de cette randonnée foireuse et leurs participants impitoyables.
Déjà très jeune, je m'étais aperçu que les sports collectifs n'avaient rien de collectif. Depuis cette triste aventure, j'abandonnais à jamais les activités en groupe, quelles qu'elles soient. J'adoptais une vie d'ermite qui dure encore aujourd'hui.
Comme promis, je m'étais rendu 2 jours plus tard à l'hôpital, pour prendre des nouvelles de Jean-Marc. J'avais vu juste, son épaule était fracturée à 3 endroits différents, sa clavicule était cassée ainsi que 5 de ses côtes. Le moral était bas, il allait certainement être immobilisé plusieurs mois. Jean-Marc m'apprenait que l'éléphant n'avait pas survécu à ses blessures.
Moi, je continuais ma route vers le sud, pour me rendre à Phuket, dont on ne disait, à l'époque, que du bien...
