BOUDDHISME ET ISLAM EN THAÏLANDE
LA MISE AU POINT DE THIERRY COSTES
Il est évident que la majorité des habitants pratiquent le bouddhisme de l’école indienne appelé theravada, 70% me semble un pourcentage davantage réaliste. Ce pays est une monarchie bouddhiste dès ses débuts, d’abord absolue avant de devenir une monarchie constitutionnelle en 1932, c’est à cette date que le nom de cette contrée changea de nom et devint Thaïlande en remplacement du royaume de Siam ainsi dénommé depuis le XIIIème siècle. Il n’est donc pas étonnant que le bouddhisme soit la religion officielle.
Par contre, dans ce chiffre délirant de 95% de bouddhistes dans la population affiché sur tant de sites, il est probable qu’une erreur de taille soit commise en associant tous les temples chinois de Thaïlande au bouddhisme. En effet, 15% de la population de ce pays est sino-thaïe et tous ceux-là dans leur pratique religieuse fréquentent les temples chinois d’essence taoïste et non pas bouddhiste. Il suffit de rentrer dans un de ses temples et observer les nombreuses figures présentes sur leur panthéon pour s’apercevoir que nous ne sommes plus dans une veine bouddhiste theravada, rien à voir, on penserait plutôt à un champ de guerre en observant tous ces personnages armés de faux, de hallebardes, de haches et d’autres épées.
Il est toutefois vrai que dans quelques-uns de ces temples chinois en Thaïlande, on voit quelques figures venus du bouddhisme par syncrétisme, un bouddha parfois mais plus souvent Kuan Him, ou la déesse de la miséricorde si vous préférez, venue elle de l’école chinoise du bouddhisme appelée mahayana. Mais, une fois encore, ce n’est que par syncrétisme que l’on peut les voir dans cet univers en général exclusivement taoïste, les temples et les rites du Tao ne ressemblent en rien aux temples et rites bouddhistes.
Si l’on associe ces 15% d’essence taoïste aux bouddhistes du royaume, on est loin encore des 95% de la population affichés sur tant de sites via Google. Ce serait oublié les musulmans qui représentent aujourd’hui 15% du peuple thaï. L’islam est surtout présent dans le Sud du pays et dans beaucoup de ces provinces méridionales 50% au bas mot de la population est musulmane si l’on pense aux natifs des dites provinces de Phuket jusqu’à la frontière de Malaisie.
Donc, rectification faite, on peut ainsi présenter les religions de Thaïlande en pourcentage :
- 70% de bouddhistes
- 15% de taoïstes
- 15% de musulmans
Et encore, ces chiffres ne sont pas totalement exacts en pensant qu’une grappe dans la population, à très faible proportion certes, est, elle :
- soit hindouiste, à savoir la communauté hindou-thaïe présente dans le royaume depuis plus d’un siècle que l’on rencontre surtout dans toutes les boutiques de tailleurs sur mesure, ce business leur étant fréquemment alloué depuis le règne de Rama V.
- soit chrétienne, ce sont surtout des familles thaïes plutôt issues de la bourgeoisie qui commerçaient avec la communauté anglaise et qui se sont convertis à l’anglicanisme dès la fin du XIXème.
- soit carrément animiste comme les Mokens, ces fameux Gitans de la mer, ou les Sakaïs, ces anciens chasseurs-cueilleurs habitants de la forêt mais aujourd’hui sédentarisés, par exemple.
UNE MAJORITÉ BOUDDHISTE
LE BOUDDHISME N'EST PAS " LA RELIGION NATIONALE " EN THAÏLANDE
Une majorité des Thaïlandais se disent bouddhistes, pourtant le bouddhisme n'est pas pas la religion nationale en Thaïlande. Il est soutenu et protégé par l'état mais la constitution thaïlandaise ne reconnait pas le bouddhisme comme " religion nationale " du pays. Au vu des récents écarts et malversations concernant certains hauts responsables de la caste bouddhiste thaïlandaise, les dirigeants de la constitution estiment que l'application d'une telle clause n'est pas appropriée et pourrait en outre, aggraver l'état de tension au frontières malaisiennes.
SUPERSTITIONS, ANIMISME ET ESPRITS
Les Thaïlandais sont très superstitieux, l'astrologie et le surnaturel influencent grandement la vie de tous les jours, et les décisions d'un grand nombre de Thaïs. Rien n'est laissé au hasard, ni le prénom donné à un futur enfant, ni la date du mariage ou de la construction de la maison. Beaucoup croient également aux fantômes.
Les touristes s'apercevront en Thaïlande que beaucoup de Thaïlandais sont tatoués ou (et) portent des amulettes. Certains tatouages seront supposés attirer la chance, la richesse et la bénédiction, d'autres sauront repousser les mauvais esprits...
Les amulettes quant à elles, sont souvent des images de Bouddha en pendentifs, en or. Les porteurs attribuent à ces amulettes un pouvoir protecteur contre les accidents...
Demandez donc aux Thaïlandais pourquoi ils vénèrent aussi bien les esprits que le Bouddha. La plupart d'entre eux vous répondront : " On invoque les esprits pour cette vie-là, et le Bouddha pour la prochaine ".
Si plus de 90 % des Thaïlandais se disent officiellement bouddhistes, la plupart d'entre eux sont aussi animistes et pratiquent le culte des esprits. Pour une majorité de Thaïlandais, ce n'est pas un problème : tout cela relève d'une seule et même religion et puis... " ça coûte rien d'essayer ".
L'animisme était jadis la religion prédominante dans les différentes ethnies thaïes, et existait avant le bouddhisme. Aujourd'hui, les tribus thaïes qui peuplent le nord du Laos, le nord du Vietnam et le sud-ouest de la Chine se dévouent exclusivement au culte des esprits. Des rites vus comme bouddhistes mais qui pourtant sont issus de croyances diverses… Dans certains temples, vous trouverez ainsi des éléments de mythologie chinoise, comme les lions gardiens venant remplacer les guerriers à l'entrée des bâtiments.
La grande majorité des Thaïlandais pense que des " esprits propriétaires ", souvent appelés " phi " ou " phra phum " (fantômes, esprits malfaisants), peuplent les éléments naturels qui les entourent.
Bouddhisme et marketing...
Pour prospérer en tant que religion, le bouddhisme a dû s'ouvrir davantage aux préoccupations des masses. En s'implantant dans une région animiste, il fallait admettre les diverses croyances. Le Bouddhisme peut délivrer des angoisses essentielles tandis que l'animisme modifie le présent et intervient dans le monde actuel.
Le bouddhisme vit donc en bonne intelligence avec d'autres croyances pour former un culte plus proche des attentes.
Grâce à l'évolution de la science et à l'éducation, la sorcellerie et le paranormal sont depuis le moyen age en train de disparaître dans le monde mais la Thaïlande cultive plus que jamais son jardin intérieur spirituel.
BONS ET MAUVAIS ESPRITS
- Un fantôme entrera dans votre maison si vous restez debout dans l'entrée.
- Un fantôme vous lancera une malédiction si vous chantez en mangeant.
- Ne jamais dire qu'un bébé est mignon sinon un fantôme viendra le prendre.
- Les arbres hantés peuvent réveiller de mauvais esprits si leur bois est utilisé pour construire une maison.
- Une femme enceinte décédée est vraiment dangereuse car son enfant deviendra un esprit.
LES MAISONS DES ESPRIT
- Ses dimensions doivent être proportionnelles à la maison dans laquelle on compte habiter.
- Elle ne doit être installée ni à l'ombre, ni au nord, ni en hauteur.
- Les habitants doivent quotidiennement faire des offrandes (fleurs, encens, boissons et victuailles) et les placer dans la maison des esprits, s'ils veulent continuer à être protégés des fantômes par les gardiens du sol.
- Jadis construites en tek, les maisons sont aujourd'hui plus souvent faîtes en béton.
INFLUENCE SUR LE CHOIX DU NOM DE NAISSANCE
Un nom est donné à la naissance, il évoquera traditionnellement un aspect positive de la vie et sera utilisé sur les documents officiels. Les plus anciens de la famille attribueront cependant un surnom afin de brouiller les pistes aux mauvais esprits. Ces surnoms sont souvent courts et ne sont pas toujours flatteurs comme Gob (la grenouille), Kai (le poulet) ou Ouan (la graisse).
À la demande de la famille, un moine ou un astrologue peut aussi influencer sur le choix du nom du nouveau né selon le jour et l'heure de la naissance. Il consultera alors un mémoire afin de trouver les lettres qui apporteront de la chance si elles sont utilisées dans le nom.
Il n'est pas rare de voir des Thaïs particulièrement malheureux et accablés, changer de surnom du jour au lendemain, en espérant que la déveine se détourne de leur chemin.
ARBRES ET VÉGÉTAUX
Pour ne pas éveiller les entités maléfiques et au contraire espérer bonne fortune, il est préférable de faire des offrandes aux arbres les plus anciens et les plus massifs. Les esprits vous le rendront au centuple.
- Le Sala et le Rakam ya sont des arbres à épines qui portent malheur, ils ne doivent pas être cultivés à l'intérieur.
- Les fleurs du Rak sont utilisées pour faire des guirlandes destinées aux prisonniers et aux criminels qui vont être exécutés.
- Le Tau Rang (désert) est un palmier dont les fruits sont vénéneux.
- Le Nang Yaem est un arbuste redouté. Ses longues racines peuvent endommager les maisons et étouffer d'autres plantes.
LE TOP 20 DES SUPERSTITIONS !
- Ne goûtez pas un plat avec une cuillère à soupe, vos enfants deviendraient laids.
- Ne dormez pas tant que le soleil n'est pas couché, vous ne vous réveillerez pas.
- Ne lisez pas un livre allongé, cela vous rendrait stupide.
- Ne lavez pas une moustiquaire dans un cours d'eau, vous risqueriez l'attaque d'un crocodile.
- Ne lavez pas des vêtements le même jour qu'un ami est incinéré ou vous le rejoindriez assez vite.
- Ne lavez pas les assiettes qu'un voisin vous a prêtées sinon c'est la dispute assurée.
- Les éternuements sont bien souvent à l'origine de malédictions.
- Les Thaïs aiment donner à leurs enfants des noms affreux par souci de protection et les rendre peu attrayants aux yeux des démons.
- Ne jetez rien sur le toit de la maison, vous aurez les pires ennuis.
- Ne marchez pas tête baissée, vous diminuez votre espérance de vie.
- Ne parler pas aux autres personnes d'un mauvais rêve quand vous mangez, sinon il se réalisera.
SUPERSTITIONS ET ESCROQUERIES
Là où nos esprits cartésiens et obtus ne peuvent s'empêcher de juger et de tirer la sonnette d'alarme, c'est lorsque se profile subrepticement l'arnaque... Profiter de la crédulité des plus faibles est selon nous la plus grande des lâchetés et le comble de la médiocrité.
DES ASTROLOGUES QUI ONT LES PIEDS SUR TERRE...
Inutile d'aller bien loin pour constater que la voyance en Thaïlande est malheureusement très ancrée dans la société. La confiance des Thaïlandais dans le " Mor dou ", ou diseur de bonne aventure, est telle que celui-ci joue parfois le rôle de conseiller familial ou financier. Une fascination qui en fait une activité très lucrative et très prise au sérieux. Les diseurs de bonne aventure, donnent des consultations chez eux, depuis un temple, en ligne ou par téléphone et sont également médiatiquement très exposés. Ils sont pourtant peu recommandable, et frôlent parfois la dérive sectaire.En 2008, une recherche estimait que la divination et autres services du même genre avaient généré 2,55 milliards de bahts dans l'économie de la seule capitale Bangkok.
Comme beaucoup d'hommes d'affaires thaïs puissants, Thaksin Shinawatra est un fervent croyant de l'astrologie. Pour les Occidentaux, qu'un homme politique base ses décisions sur l'astrologie ou sur les diseuses de bonne fortune peut sembler étonnant (bien qu'en France et qu'en Italie, ce genre de superstitions ont parfois été découvertes dans les hautes sphères). Cependant, en Thaïlande, les décisions sont souvent influencées par l'astrologie, les sorts, et les croyances superstitieuses !
NUMÉROLOGIE
En Thaïlande, la tradition veut que tout nouveau lieu de vie ou de travail soit béni par une cérémonie religieuse dont la date et l'heure ont été fixées par des moines-astrologues. Selon la croyance, ne pas observer cette règle reviendrait à s'exposer aux pires calamités. Pour une inauguration, il y a trois jours fastes : mercredi, jeudi et vendredi. Les autres jours étant considérés comme nuisibles.
Que ce soit pour une crémaillère ou l'ouverture de nouveaux bureaux, il faut impérativement inviter neuf moines à qui l'on fait des offrandes de nourriture et d'argent, en échange de quoi les locaux sont consacrés par des prières et des chants et enfumés d'encens. Ces prières, ou mantras, sont des formules rituelles (en langue pâli) alliant signification, rythme et sonorités. Ce type de cérémonie est censé charger les lieux d'énergie spirituelle.
À savoir aussi lorsque l'on projette de construire en Thaïlande. Les bons jours pour commencer le chantier sont les lundis, mercredis, et vendredis. Les mauvais jours sont dimanche, mardi, et samedi. Même si vous n'êtes pas Thaïlandais, vous n'échapperez pas à cette tradition quasi incontournable.
AMULETTES & TATOUAGES
Parmi les amulettes que l'on trouve en Thaïlande, les touristes remarquent particulièrement les " palad khik ". Ces phallus sculptés augmentent la virilité et la fertilité, ou assurent la protection et la richesse.Vous aurez remarqué dans les taxis, la profusion de statuettes, dessins et colliers, censés protéger des dangers de la circulation mais qui réduisent la visibilité et rendent au final la conduite plus risquée...
Certaines amulettes ont des pouvoirs plus précis, elles peuvent apporter le charme, la chance, le pouvoir, aider à la méditation, ou encore protéger des sorts...
L'amulette est avant tout un objet sacré béni par un maître du bouddhisme, l'amulette est comme une pile d'énergie créatrice qui fonctionne à l'aide de la prière d'activation... Tout un programme !
Vous pouvez découvrir toutes les amulettes thaïlandaises sur ce site thailand-amulets.net, qui vante les mérites et commercialise gris gris et autres talismans. Restons lucides, attention à l'arnaque.
Les Thaïs superstitieux estiment que les tatouages effectués par des moines ou magiciens peuvent protéger contre les balles et coups de couteaux, apporter l'amour ou prédire les jours de chance. Un simple point ou un tatouage invisible à base d'huile de sésame, sans but esthétique, suffisent à être efficaces.
LES MUSULMANS EN THAÏLANDE
La religion musulmane est la seconde religion la plus pratiquée en Thaïlande. On compte plus de 10 % de musulmans dans le pays. Les croyants et lieux de cultes musulmans sont plus présents au sud, près de Narathiwat, Yala et Pattani, une région qui défraie régulièrement la chronique avec ses fréquents attentats et conflits politico-religieux.
La plupart des musulmans thaïlandais sont sunnites, et d'origine malaise pour les deux tiers. Néanmoins, la population musulmane est assez diverse et compte des immigrants de nombreux pays du monde musulman. Sa croissance démographique est forte.
En 2007, on dénombrait sur le territoire, 3494 mosquées (99 % sunnites et 1 % chiite. D'après l'État, les musulmans constituent 30,4 % des habitants de Thaïlande du sud, âgés de plus de 15 ans.
Les pratiques musulmanes thaïlandaises, comme pour celles du bouddhisme sont là encore fortement influencées par d'anciens réflexes animistes.
" ...Les mosquées sont omniprésentes mais les fidèles paresseux au moment des prières, l’islam dans ces îles n’est pas la condition première. On naît musulman comme on naît bouddhiste en Thaïlande sans que cela ne prête à conséquence si l’on en juge par cet océan de familles multiconfessionnelles qui peuplent le sud de ce pays. Quoi qu’on en pense, seules les résurgences animistes les animent faut croire dans leur coté mystique que l’on soit Allah ou Bouddha, les Thaïs ont gardé ce culte des Génies issu des profondeurs des sylves. La religion n’est pas vraiment un sujet de discussion, aucun anathème ne vient casser l’ambiance. Chacun est libre de penser sans pour autant la ramener sur la place publique, la religion n’est pas le nombril de leur vie. Quelques prédicateurs venus de la Malaisie voisine essaient d’inverser la tendance et d’insuffler un poison intégriste mais ils ne font pas recette jusqu’alors, on se méfie d’eux ici... " Thierry Costes
LES MUSULMANS SUR L'ÎLE DE PHUKET :
Phuket compte plus de 50 mosquées pour plus de 20 % de musulmans. Les muezzins se font entendre ici et là sur l’île. Une minorité de femmes portent le voile, généralement les plus âgées. Tout laisse à penser que la communauté fait preuve d'une grande tolérance vis-à-vis des plus jeunes. Koh Panyee, dans la baie de Phang Nga et Koh Yao Noi ont une population principalement musulmane. On constate sur l'île de Phuket, un exemple d’harmonie et de tolérance entre musulmans, bouddhistes et taoïstes qui mérite d'être souligné.
L'INSURRECTION MUSULMANE AU SUD :
Les 4 provinces les plus au sud font l'objet de troubles réguliers entre l'armée, la police et la population à forte majorité musulmane. Des groupes séparatistes musulmans mènent une violente insurrection contre le gouvernement de Bangkok. Les insurgés combattent l’oppression subie par la minorité malaise et musulmane du sud du pays. Mais il serait inexact d'affirmer qu'il en est de même, ailleurs en Thaïlande. Dans les provinces de Satun, Trang, Phattalung, Krabi, Phuket et Phang Nga (également au sud de la Thaïlande), l'harmonie et le respect le plus total règnent au quotidien entre les 2 communautés religieuses. Un exemple à souligner et une grande leçon de savoir vivre pour tous les furieux qui propagent la haine de l'autre, uniquement pour une divergence religieuse.
Seules les zones frontalières avec la Malaisie sont considérées comme risquées et le site du ministère français des affaires étrangères appelle les voyageurs à la vigilance.
LES TEMPLES ET RITES
Les offices religieux et les temples ont, dans toute l'Asie du Sud-Est, une structure et architecture semblables ornées d'un stùpa. La langue liturgique employée dans le bouddhisme Theravada est le pali, parlée autrefois en Inde. Le calendrier thaïlandais est régulièrement ponctué par des fêtes et célébrations bouddhistes :
- Magha Puja : fête nationale qui rend hommage au Bouddha. Elle célèbre le jour où il prêcha devant 1 250 grands disciples.
- Songkran : célébrations du nouvel an et de l'arrivée de la mousson.
- Asahna Bucha : fête bouddhiste et jour férié, commémorant le premier sermon de Bouddha.
- Visakha Bucha : fête bouddhiste commémorant la naissance et de la mort de Bouddha.
- Uposatha : réaffirmation régulière de la dévotion au dharma, enseignement de Bouddha.
- Khao Phansa : retraite annuelle de la saison de la pluie, le carême bouddhiste de Thaïlande
- Kathina : les laïques offrent aux moines une pièce de tissu qu’ils doivent transformer en une robe monastique
