ÉCOLOGIE EN THAÏLANDE

La France étant le 1er utilisateur de pesticides et le pays le plus nucléarisé au monde, elle serait bien mal placée pour donner des leçons d'écologie à quiconque. Cependant, les observateurs constateront que la politique de protection de l'environnement du pays est désastreuse depuis fort longtemps.

43% de la forêt thaïlandaise a été décimée depuis 1980, les ressources marines de la Thaïlande et la biodiversité connaissent une crise engendrée par les méthodes de pêche sauvage, enfin la Thaïlande doit également faire face à un important problème environnemental de pollution des eaux. La population thaïlandaise quant à elle, paraît totalement insensible face à la gravité du problème et semble se désintéresser des conséquences désastreuses du développement industriel national.

Les récentes mesures consistant à fermer aux touristes certains espaces maritimes, paraissent plus symboliques et médiatiques qu'efficaces... Cependant, rien dans l'effort écologique n'est inutile, aussi espérons que "l'effet de com" déclenche une prise de conscience collective sur la nécessité de réagir et agir, aujourd'hui et à long terme.
ECOLOGIE ET POLLUTION EN THAILANDE
Publié par Rawai.fr - Mis à jour le 03/10/2024

L'HUILE DE PALME EN ASIE DU SUD-EST

La moitié des produits de supermarché que nous consommons contiennent de l'huile de palme. Pourtant, les plantations de palmiers à huile qui permettent sa fabrication ont des conséquences environnementales et écologiques sans précédent pour la forêt, la biodiversité et les peuples d'Asie du Sud-Est...

 LA PRODUCTION D'HUILE DE PALME EN ASIE

L'huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. L'huile de palme est un ingrédient essentiel de la cuisine africaine et se retrouve dans les plats sud américains ou asiatiques. De plus, elle est massivement employée dans la fabrication des aliments industriels dont les consommateurs occidentaux raffolent. Ainsi, on la retrouve dans la moitié des produits proposés à la vente dans les supermarchés : biscuits, margarines, sauces, mayonnaises, pâtes à tartiner, chocolat, huiles alimentaires, viennoiseries, glaces, etc... Mais aussi dans les cosmétiques. Enfin, l'huile de palme est de plus en plus utilisée pour la fabrication d'agrocarburants (anciennement biocarburants). L'huile de palme est aujourd'hui l'huile la plus consommée dans le monde (25 %), dépassant de peu l'huile de soja (24 %) et de loin celles de colza (12 %) et de tournesol (7 %).
Cette huile provient en majorité d'Asie du Sud-Est où la superficie consacrée à la culture des palmiers à huile en Malaisie et en Indonésie s'élève à 6 millions d'hectares.

 LA PRODUCTION D'HUILE DE PALME EN THAÏLANDE

Les chiffres récents concernant le sud de la Thaïlande ne sont pas aussi catastrophiques, mais on compte plus de 1600 hectares cultivés dans les provinces de Krabi, Ranong, Phuket Phang Nga, Satun et Trang. Dans toutes ces zones, le paysage a considérablement changé et l'on peut craindre un essor considérable de ces cultures dans les prochaines années puisque les responsables et politiques n'hésitent pas à mentir aux populations locales sur les réels effets dévastateurs de ce genre de culture.
Un récent article du "Phuket Gazette" témoigne des effets majeurs polluants : les lagunes puantes derrière le moulin à huile de palme près de Krabi constituent une menace majeure pour le climat. Les exploitants libèrent du méthane, un gaz à effet de serre hautement toxique qui pollue l'air et les déchets en décomposition du fruit du palmier contaminent les nappes phréatiques.
"L'exploitation de l'huile de palme entraîne aussi une catastrophique destruction des sols par appauvrissement du substrat. Elle biffe irréversiblement tout un cortège botanique et zoologique très précieux du biopatrimoine, il génocide notre proche parent l'orang-outan (5 000 de ces magnifiques Grands singes en sont chaque année victimes) et il ruine la vie de peuples premiers vivant en symbiose avec les territoires spoliés de ces forêts primaires, tels le peuple Penan de Sarawak, partie Malaisienne du cœur de Bornéo." martèle Michel Tarrier, naturaliste français.
Constatant l'intérêt nul et les efforts quasi-inexistants du peuple thaï et de son gouvernement accordés à l'écologie, vu les avantages économiques et les hauts rendements de l'exploitation du palmier à huile, on peut redouter, dans un futur proche, un développement massif des plantations dans la région sud de la Thaïlande.

 UN DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE

Si l'huile de palme présente des avantages économiques indéniables : hauts rendements, faible coût de revient... Son exploitation massive est catastrophique pour l'environnement : déforestations massive, destruction de la biodiversité, appauvrissement des sols, pollution et contribution au réchauffement climatique...
Selon un rapport publié en 2007, les plantations d'huile de palme sont dorénavant les principales causes de la déforestation des forêts pluviales en Malaisie et Indonésie.
De plus, les Amis de la Terre (Pays-Bas et Indonésie) ont publié un nouveau rapport en septembre 2009 sur l'expansion massive de la monoculture d'huile de palme en Indonésie, générée notamment par les importations croissantes d'agrocarburants des pays européens. Le rapport met en évidence déforestation, opérations illégales et conflits sociaux, malgré des approches volontaires de certification qui révèlent leur inefficacité. Christian Berdot, référent Agrocarburants aux Amis de la Terre France, explique : " La demande européenne croissante d'huile de palme est directement responsable de la déforestation et des conflits sociaux en Indonésie. Si cela continue, la forêt de Bornéo sera détruite ainsi que sa biodiversité exceptionnelle, avec des émissions colossales de gaz à effet de serre, et en ruinant les chances de sortir de la pauvreté des populations locales ".

 "PLANET PLASTIC" (KOH LAN, PATTAYA)

 LA NOUVELLE POUBELLE DE L'ÉLECTRONIQUE

 LA DÉFORESTATION EN THAÏLANDE

La déforestation en Thaïlande
En 1961, la Thaïlande était recouverte à 53% par des forêts et des jungles. En 1998, il n’en restait plus que 25%. Depuis, le gouvernement thaïlandais a pris des mesures législatives radicales pour endiguer le phénomène de déforestation. Mais le mal est fait et la Thaïlande paie encore aujourd’hui les conséquences de ses choix d’antan qui ont sérieusement portés préjudice aux sols, aux cours d’eau et à la biodiversité du pays.

Un rapport du WWF dévoilait l’état avancé de la déforestation en Thaïlande, laquelle perdrait en moyenne 5 000 km² de zones forestières par an. Selon les prévisions de l’ONG, le pays pourrait voir disparaître encore un tiers de ses forêts tropicales d’ici les vingt prochaines années si la destruction se poursuit au même rythme. 

Les causes de cette disparition sont multiples : la culture traditionnelle sur brûlis, le défrichage intensif des surfaces boisées pour l’exploitation agricole (plantations de canne à sucre, rizières, la plaine centrale a été totalement déboisée avant le milieu du 20ème siècle principalement pour la culture du riz..), le trafic clandestin d’essences rares (comme le teck ou encore le palissandre, très prisé en Chine), mais surtout le développement de l’urbanisation et des grandes industries, compagnies minières en tête. Il est important de savoir que les forêts de bois durs sont celles qui mettent le plus de temps à se reconstituer et un grand nombre d’espèces, notamment de bois précieux, sont en voie de disparition. 

La sensibilisation de la Thaïlande à cette menace écologique grave est récente. En 2012, après la parution d’un rapport de la Banque mondiale sur l’exploitation illégale des forêts, le roi de Thaïlande lui-même était intervenu, demandant des sanctions plus sévères pour les fonctionnaires corrompus fermant les yeux sur la déforestation. Les graves inondations de ces dernières années ont également contribué à mettre en avant les conséquences environnementales de la déforestation sauvage.

LA SURPÊCHE EN THAILANDE SELON EFJ (Environmental Justice Foundation)

LA SURPECHE EN THAILANDE
L’industrialisation rapide de la flotte au cours du 20ème siècle a eu pour conséquence la surpopulation de la flotte thaïlandaise, qui utilise des méthodes de pêche désastreuses pour l’environnement, afin de maximiser les captures.

Depuis 1966, les eaux thaïlandaises sont l’une des régions les plus surexploitées de la planète. Les bateaux ne capturent à présent que 14% de ce qu’ils capturaient dans les années 60 et les ressources marines de la Thaïlande ainsi que la biodiversité connaissent une crise. Les navires de pêches doivent rester en mer plus longtemps et s’éloigner des côtes pour maintenir leurs bénéfices.

La pêche non sélective au chalut par les navires de pêche pirate menace sérieusement l’intégrité des écosystèmes marins, réduisant les fonds marins à une surface lisse, plate et vaseuse. Les algues dans les fonds marins thaïlandais forment un écosystème d’importance vitale pour environ 149 espèces de poisson, ainsi qu’une aire d’alimentation pour plusieurs espèces menacées d’extinction telles que le dugong, plusieurs espèces de dauphins et de tortues marines.

Les producteurs et consommateurs de produits de pêche thaïlandais sont impliqués dans l’un des pire crime social et écologique du 21ème siècle "
 Steve Trent, Directeur exécutif de Environmental Justice Foundation

 LA POLLUTION DES EAUX EN THAÏLANDE

La pollution des eaux est probablement le plus important problème environnemental auquel doit faire face la Thaïlande. Le pays connait régulièrement des situations de sécheresse notamment dans le nord-est.

En 2002, la Thaïlande disposait de moins de réserves d’eau par habitant que n’importe quel autre pays d’Asie. De plus, un tiers de cette eau est considérée comme impropre à la consommation notamment à cause des déchets domestiques et industriels déversés dans les différents cours d’eau du pays sans traitement préalable. Comme pour la pollution de l’air, c’est la région centrale de Thaïlande qui détient les chiffres les plus catastrophiques en terme de qualité des eaux.

Les eaux côtières elles, sont considérées comme propres et les problèmes de pollution en bord de mer sont, pour l’heure, relativement localisés. Cependant, la situation se dégrade rapidement et la biodiversité marine souffre non seulement à cause de la pêche sauvage, comme nous l'avons précisé précédemment, mais aussi par le rejet des déchets générés par l’activité humaine et le tourisme de masse.

Le gouvernement thaïlandais s’est attaqué au problème en investissant largement dans des usines de retraitement des eaux usées et en renforçant progressivement la législation en terme de normes environnementales. Il est actuellement trop tôt pour savoir si les mesures prises seront suffisantes pour mettre un terme à l'une des principales menaces environnementales planant sur le pays.
POLLUTION DE LA MER D'ANDAMAN EN THAILANDE

 UN AVENIR BIEN INCERTAIN

Quelques éminentes personnalités telles que Paul-Émile Victor, Jacques-Yves Cousteau ou Hubert Reeves tiraient déjà la sonnette d'alarme dans les années 70. Ils établissaient un constat écologique catastrophique dans l'indifférence générale. Les Français et leurs dirigeants se foutaient complètement de la situation globale et rejetaient en bloc le désastre vers lequel on se dirigeait inexorablement.
Il s'avère qu'aujourd'hui, même s'il n'est pas inutile d'entreprendre des actions pour moins polluer ou détruire, il est déjà trop tard pour inverser et éviter un processus qui pourrait bien devenir exponentiel et terrasser la civilisation humaine bien plus vite qu'on ne le pense.
Les humains ne deviendront écologistes qu'après avoir été ruinés, affamés et brûlés par le soleil. Avant, on se sentira toujours infaillible et supérieur. C'est dans notre nature.

Pourtant, Bangkok coule, les scientifiques de la Banque mondiale estiment que la ville sera submergée en 2030. Djakarta en Indonésie, une partie du Vietnam et de Malaisie sont également menacées de disparition.
Pourtant, l'air vicié de Chiang Mai tue sa population à petit feu. La capitale culturelle fait partie des villes les plus polluées au monde. En 2024, les pics de pollution qui y sont relevés, atteignent des records historiques.
Et pourtant, on construit à tire-larigot sur les 2 plus grandes îles thaïlandaises jusqu'à saturer leurs sols et ruiner leurs écosystèmes avec pour unique dessein loger toujours plus de touristes et satisfaire plus d'investisseurs. 

 EFFORTS POLITIQUES ET CAMPAGNE DE PRÉVENTION :

Il semblerait que ces derniers temps, on assiste à un éveil de la classe politique qui proposent des programmes de vulgarisation en faisant connaître les avantages que présentent les forêts pour la communauté. 
Plus récemment certaines zones maritimes ont été interdites au tourisme de masse pour permettre à la biodiversté marine de se reconstituer. 

D'autres initiatives et " mesurettes " ont été engagées à Bangkok pour limiter les émissions de CO2 avec la construction du skytrain, du métro, l'installation de péages sur les autoroutes...

Néanmoins, tout laisse à penser que le sursaut écologique n'a pas eu lieu dans la société thaïlandaise. Si la population thaïlandaise ne s'émeut pas face l'urgence écologique, il sera plus compliqué de convaincre l'exécutif du pays à réagir et à mettre en place des mesures concrètes et radicales pour offrir aux jeunes générations un monde moins perturbé. 
Il devient urgent que des mesures et campagnes de prévention soient mises en place afin de sensibiliser davantage les plus jeunes pour que naisse enfin en Thaïlande, une prise de conscience collective de la nécessité absolue de protéger l'environnement. 

 RECORD DE CONSOMMATION DE SACS PLASTIQUES : 

La dernière campagne de prévention contre l'emploi outrancier de sacs plastiques a eu lieu en 2010. La distribution de sacs dans certains supermarchés avait même été interdite, une action apparemment abandonnée aujourd'hui.

Une enquête (de l’ONG Ocean Conservancy) évalue que seuls 40 % des déchets en plastique sont traités. Les 60% restant étant ensevelis ou jetés à la mer. L’ONG pointe du doigt la Thaïlande et ses voisins : Vietnam, Indonésie, Philippines et Chine comme étant responsables de 60 % des déchets marins présents dans les océans. 

 ARTIFICIALISATION DES SOLS

Cette spécialité ne concerne pas seulement les îles les plus touristiques de Thaïlande, il suffit de regarder nos villages européens pour voir que ce problème est international. La plus petite commune française ne peut s'empêcher de dilapider son maigre budget dans la construction d'un parking, de nouvelles routes, de trottoirs rutilants, de digues, de skateparcs ou s'empresse d'aménager des zones constructibles ou industrielles. Or, depuis cette urbanisation outrancière et le mode d'agriculture intensive, on s'aperçoit que les sols n'ont plus la capacité à capter naturellement les eaux de pluie. Alors, dès qu'il pleut à torrents, on a les pieds dans l'eau. 

À Bangkok, le phénomène d'artificialisation des sols n'est pas seul à être responsable de ces terribles et récurrentes inondations. La montée du niveau de la mer, l'érosion du rivage, la prolifération d'immenses gratte-ciel ont également participé à l'affaissement de ce monstre de plus de dix millions d'habitants.
Son naufrage est inévitable. Bangkok ne se trouve qu'à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, sur des terres marécageuses. Son engloutissement est prévu pour 2030...

À Phuket, le réchauffement climatique et les fortes pluies ne sont pas responsables des récentes inondations. Les parasites du marché de l'immobilier ont détruit le fragile équilibre des sols et de sa flore en déversant une marée de béton. Une grande partie du littoral de l'île a subit ces 15 dernières années une urbanisation frénétique. Les forêts, les arbres, les rizières, les champs, les jardins et même les plages ne peuvent plus assumer leur rôle de drainage naturel.

L'UTILISATION DES PESTICIDES EN THAÏLANDE

UTILISATION DES PESTICIDES EN THAILANDE
Confrontée à de fortes pressions des Etats-Unis et des lobbyistes-prostituées de Monsanto, la Thaïlande renonce finalement d'interdire les 3 poisons que sont le paraquat, le chlorpyriphos-éthyl et le glyphosate. Le gouvernement thaïlandais s'engage néanmoins à réduire l'utilisation des produits chimiques dans les productions agricoles. (Le 29 novembre 2019)

 DES NIVEAUX DE CONTAMINATION ALARMANTS

La cuisine thaïlandaise si appréciée des touristes, en prend pour son grade et se voit indirectement éclaboussée par les méthodes abusives de l'agriculture intensive nationale et l'utilisation illégale des poisons Monsanto. De récentes analyses révèlent la présence d’herbicides et de pesticides dans les fruits et légumes cultivés en Thaïlande, parfois à des niveaux 30 fois supérieur à ceux autorisés par l’Union européenne !
Le Thai Pesticide Alert Network vient de publier les résultats des tests sur les résidus de pesticides chimiques effectués en Thaïlande sur 158 échantillons de fruits et légumes. Ces résultats font peur : Plus de la moitié présente des taux de résidus de pesticides chimiques supérieurs la limite autorisée. Plus grave encore, près de 20% des aliments testés présentent des traces de pesticides interdits en Thaïlande.
Les produits analysés proviennent des rayons de Tesco Lotus, Bic C et Makro, de 3 marchés de grossistes (Thalad Thai, Thalad Pathom Mongkol et Thalad Sri Mueang) et de supermarchés Gourmet Market, Top et Villa Market.
Ce sont les enseignes les plus réputées qui obtiennent les plus mauvais scores (70,2% des échantillons au-dessus de la limite tolérée), contre 54,2% sur les marchés. Les produits plus contaminés sont le chou chinois, les piments rouges, les haricots longs, les oranges Pueng, le fruit du dragon et la goyave. L'étude démontre également que les produits certifiés de qualité par le ministère de l’Agriculture et des Coopératives présentent des taux supérieurs à la limite.
À titre de comparaison, dans l'Union Européenne et au Japon, seulement 3 à 5% des échantillons présentent des résidus chimiques excessifs.
Ces recherches récentes révèlent que le taux de contamination par des pesticides et des herbicides dans les aliments présente une menace sérieuse pour la santé des Thaïlandais.
L'intensification de l’agriculture en Thaïlande entraine aussi des problèmes environnementaux : Dégradation des sols, épuisement des terres. À la moindre pluie, la terre peut être charriée. Toutes les bactéries, tous les oligo-éléments disparaissent, la terre devient friable, l’eau est polluée par les engrais et les pesticides. Les nappes phréatiques sont surexploitées, leurs niveaux baissent sans nouvel apport d’eau pure. A proximité de la mer, l’eau salée remplace l’eau douce entraînant la salinisation des terres qui deviennent infertiles. La biodiversité est détruite à cause des pesticides et des engrais...
Source : biothai.org

La destruction de l'environnement atteint des limites. Il est temps que chacun prenne conscience de l'impact de l'utilisation des pesticides sur les aliments et donc sur notre santé. Les industriels doivent changer de comportement, autant que nous devons le faire. Pour que ce ne soit plus les futures générations qui subissent les conséquences de notre stupide inconscience.

 "...FUTURE GENERATIONS..."

"...Future generations have a right to an uncontaminated and undamaged Earth and to its enjoyment as the ground of human history, of culture, and of the social bonds that make each generation and individual a member of one human family..."

Jacques-Yves Cousteau

ÉROSION DU LITTORAL EN MER D'ANDAMAN

EROSION MONTEE DES EAUX EN THAILANDE
Un des sujets qui fâchent certains ahuris : la montée du niveau des océans. Les Thaïlandais qui vivent en bord de mer subissent l'inexorable phénomène, certains d'entre eux affirment même qu'il est sous estimé par les scientifiques...
Les constatations des pêcheurs et des observateurs locaux le confirment et s'en inquiètent mais leur clairvoyance force le respect : les solutions testées ici et là pour réguler l’évolution du trait de côte ne les ont jusqu'à aujourd'hui pas vraiment convaincu. On privilégie digues et rochers pour ralentir la submersion mais après chaque mousson, on constate que rien ne peut résister à la force des océans.
Aujourd'hui, on s'accorde à dire que la végétalisation est la seule technique qui permette de stabiliser le terrain. 
Rien de bien nouveau en Thaïlande lorsqu'on sait que dans les années 70, le Roi Bhumibol Adulyadej avait ordonné la plantation de Filaos (Casuarina equisetifolia) sur toute la côte ouest du pays, afin de fixer le sable des plages...

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